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Addis Abeba 05 Ephéméride
Mardi
03 Décembre 2024 Bonne fête à tous les : C'était aussi un 03 Décembre Le Pr Christian Barnard réussit la première greffe du cœur en Afrique du Sud. Né(e) un 03 Décembre 1961 Groupanet
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African Beautiful Ethiopia Sweet Hospitable AdmirableA.B.E.S.H.A. vous accueille sur ce site !"ABESHA" n'a pour but que de mettre en commun des photos et musiques relatives au voyage d'adoption réalisé du 05/06/04 au 12/06/04 en Éthiopie avec l'association "E.R.M.". Le saviez-vous ? Le plus vieux des hommes modernes est :La découverte en Éthiopie d'un homme quasi moderne vieux de 160.000 ans confirme l'origine africaine de notre espèce. « Dix mille générations nous séparent de ces gens », s'émeut Tim White, en désignant ses dernières trouvailles : trois hommes fossiles - deux adultes, un enfant - arrachés aux sédiments de l’Afar éthiopien à 230 kilomètres au nord-est d'Addis-Abeba. Une terre qui lui a déjà livré Lucy l'australopithèque, en 1974. Cette fois, le paléontologue de Berkeley (Californie) est convaincu d’avoir mis la main sur les « ancêtres immédiats des humains anatomiquement modernes. Des Homo sapiens sapiens vieux de 154.000 à 160.000 ans. Charpentés « comme des joueurs de rugby », mais plus longilignes que leurs contemporains néandertaliens d'Eurasie, les nouveaux venus arborent une face plate, un nez long et étroit, une haute voûte crânienne, des arcades sourcilières peu proéminentes. Leur crâne conserve toutefois des caractères plus primitifs, comme des orbites très écartées et un court occiput. « Ces hommes ne sont pas complètement modernes mais sur le chemin de l’être », souligne l'Éthiopien Berhane Asfaw, autre membre de l'expédition. Du coup, ils ont été baptisés Homo sapiens idaltu, ce dernier terme signifiant « aîné » en langue afar. Jusqu'à présent, les plus anciens hommes modernes, exhumés au Proche-Orient, en Éthiopie et en Afrique du Sud étaient âgés d'à peine 100.000 ans. Les nouveaux fossiles viennent donc combler un gouffre. Entre -300.000 ans et -100.000 ans, aucun fossile africain ne venait accréditer l’hypothèse génétique selon laquelle l'homme moderne est sorti d'Afrique (théorie de l'out of Africa). Avec la découverte d'idaltu, la paléontologie confirme enfin que notre espèce est apparue sur ce continent et non, comme le veut l'hypothèse du multirégionalisme en plusieurs points du globe. Notre ancêtre éthiopien maniait avec habileté des bifaces acheuléens pour découper hippopotames et antilopes. Mais pas seulement... Car, fait troublant, les crânes portent des incisions parallèles et des traces de dépeçage : leur chair a vraisemblablement été retirée après la mort. Pour être consommée ou faciliter la conservation des corps ? Tim White croit plutôt à un rituel mortuaire. Ainsi, le crâne de l'enfant a été poli, et a pu être utilisé comme ornement ou récipient. « Un premier signe d'émotion autour de la mort », argumente White. Des crânes ainsi marqués ont été collectés au siècle dernier parmi les tribus de Nouvelle-Guinée, où les restes des ancêtres sont conservés et adorés. Source : Sciences & Avenir n°690 bis août 2004. | Tchat inactif
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